Encore et toujours, il est important de rappeler ou de revenir à l’essentiel : Le soin et le patient.
Sans jouer avec les mots, il faut remettre le patient (ou le client si on veut exagérer) au centre de toutes les transactions pour son rétablissement.
Sans langue de bois, il faut que les ‘‘produits’’ soient destinés aux expériences personnalisées ou personnalisables.
L’essentiel de la vie ici, c’est le Design Care (la conception de soin) parce que la maladie endurée par le patient dure, conditionne cet être par ‘‘le changement pressenti et ressenti dans le corps du patient’’ Marion Dragée.
En écrivant, ce billet, je revois les visages des patients baignants dans leur douleur, incompris par ces corps soignants ‘‘têtus’’ à faire passer leur ordonnance sans les avis ‘‘réels’’ de ces patients.
Je revois surtout celui de ma mère incomprise jusqu’a ces dernires jours. Hélas, on comprend la vie du corps soignant : leur metier est difficile. Paradoxe, ILS NE NOUS COMPRENNENT PAS SINON MAL.
Loin de tirer sur l’ambulance, l’expérience patient au Togo n’est pas rose. Si on part de l’architecture même des centres des soins, le rôle du personnel, l’acceuil (la pomme de la discorde), la nature du soin et autres, ‘’le patient est laissé pour compte’’ écraser sous le Sans poids de l’administration (assurance et processus interminables).
Revenons à l’essentiel…
Savez-vous que la guérison de la tuberculose nécessite 03 éléments : du calme, du soleil et de l’air frais ? (Moi, non)
Et oui, c’est bien çà. Et cette ‘‘découverte’’ est faite par l’architecte filandais Alvar Alto. Une telle conaissance peut soigner les patients si un architecte en construisant un centre tient compte de ce detail. On pourait alors guerrir sans forcement avoir besoin de rémède en vrai.
Je me suis toujours demandé si les mots ne suffisssent pas des fois pour soulager les gens ?
Difficile peut-être de répondre avec sincèrité, mais le patient lors de sa ‘‘prise en charge’’ a besoin surtout de l’écoute parce que ce dernier est pris entre le marteau et l’enclime comme le souligne Cynthia Fleuri : La maladie n’a pas basculé du côté de la mort mais du côté de la vie : être malade signifie désormais plus souvent vivre avec un mal qu’y succombe directement, voire vivre mal avec un mal qui vit. Et donc ‘‘vivre la maladie, c’est la ressentir à chaque instant ; c’est voir l’invisible de son essence”. rajoute Marion Dragée
Mais alors : QUE FAIRE ?
La belle question. Notre réponse : avoir une stratégie de design d’expérience patient.
Et l’autre question : COMMENT ?
Prenons un outil simple : Patient Journey pour illustrer les différentes étapes possibles que traversera une personne prise en charge une maladie. Le patient journey permet de visualiser les différents touchpoints entre le patient et le système de santé.
Cela aide à identifier les moments clés où une meilleure expérience patient peut être créée (Fédérer le vécu). En se focalisant sur les besoins et attentes du patient, on peut concevoir des solutions plus adaptées et personnalisées (la coconception).
Cela passe par une écoute active du patient, une communication claire et un accompagnement tout au long du parcours de soins. L’objectif est de remettre le patient au centre pour améliorer son bien-être et sa guérison.

Je pourrais épologue, mais comme je l’ai dit plus haut, revenons à l’essentiel : la Coconception. Et la Cocréation, ce n’est pas ‘‘ de demander aux utlisateurs d’endosser le rôle de designer et de créer le produit ou le service. Sebastin L’Hoste (extrait de Stratégie de conception d’expérience patient)
La coconception implique une collaboration étroite entre les patients, les professionnels de santé et les concepteurs. C’est un processus itératif qui permet de concevoir des solutions sur mesure, répondant aux besoins spécifiques des patients. En impliquant les patients dès le début, on s’assure que le résultat final soit adapté à leur vécu et à leurs attentes. Cette approche centrée sur l’expérience patient est essentielle pour améliorer la qualité des soins et le bien-être des personnes malades.
Cette partie (et pour la totalité de ce billet), je m’inspire de l’étape de Marion Dragée :
- Fédérer à partir du vécu
- Le design participatif
- L’UX design
- Le design de service
Tous ces points méritent d’être detaillés, remis dans le contexte africain et faire en sorte de construire un cocon pour le bien-être du patient.
Spolier …
Je ne tire pas sur l’ambulance …. je demande d’avoir des centres de soins pas de laboratoire d’extermination.